L’essentiel à savoir sur l’empreinte émotionnelle

L’essentiel à savoir sur l’empreinte émotionnelle

À sa conception, un bébé bien qu’à l’état de fœtus est capable de ressentir des émotions. En effet, celui-ci perçoit celles des futurs parents et les siennes même en étant dans l’utérus. Dans certains cas, le futur bébé ressent également les émotions des générations antérieures. Il ressort donc que la procréation est bien plus complexe qu’elle n’y paraît. Elle met en jeu la notion d’empreinte émotionnelle. Afin que vous ayez une idée précise de ce dont il s’agit, CellRelease® vous présente des cours de préparation ont été réalisés dans un hôpital français. Ces derniers vous permettront d’appréhender intégralement tout ce qui se passe sur le plan émotionnel pendant votre grossesse.

L’inventaire des participants

Les participants à ce cours de préparation sont essentiellement des femmes. Ces dernières pénètrent dans la pièce les unes après les autres et prennent place sur des coussins posés sur le sol. Elles ont toutes réalisé un suivi des grossesses. L’une d’entre elles a de grandes chances d’accoucher le mois prochain, alors que les autres attendent leur bébé respectivement la semaine prochaine et dans 3 semaines. Celles-ci s’observent timidement pendant l’atelier portant sur les empreintes émotionnelles de la vie prénatale et de la naissance. Au cours d’une telle information, il s’agira de procéder à une rééducation en matière de transmission des émotions de la maman au bébé.

L’inventaire des participants

La notion d’éponge à émotion

Avant toute chose, il est important de notifier que la sage-femme conduisant l’atelier est formée sur les empreintes émotionnelles. Celle-ci détient ces connaissances car elles lui ont été transmises lors de son apprentissage thérapeutique. Pour commencer, la sage-femme effectue un sondage du groupe. Celle-ci demande À chaque femme enceinte si elle pense que les émotions sont communiquées au futur nourrisson. En réponse l’une des patientes affirme que l’enfant est une éponge à émotion et qu’il est capable de ressentir tout ce qui se passe.

C’est ainsi que l’une des femmes enceintes raconta une histoire personnelle. Alors que cette dernière débutait sa grossesse, elle perdit son père. Elle donna naissance à une fille qui après 3 années exprimait de l’angoisse. Cette dernière demandait constamment à sa maman « vas-tu mourir cette nuit ? ». Afin de comprendre ce qu’il se passait, la mère consulta un psychologue qui lui a expliqué qu’en réalité pendant sa première grossesse sa fille avait ressenti sa peur de perdre son géniteur. Elle s’est donc appropriée cette peur qui lui a été transmise bien avant sa naissance. Pour faire disparaître les angoisses de la petite, sa mère dut lui expliquer que cette émotion ne lui appartenait pas. Cela a eu pour conséquence de l‘apaiser.

Ce qu’il faut retenir

Si vous avez une grossesse en cours, votre bébé percevra tout ce que vous ressentez à partir du moment de sa conception jusqu’au jour de l’accouchement. Cela se poursuit même plusieurs mois après. Par conséquent, en plus de se préparer à l’accouchement, une future mère est censée savoir que son enfant peut ressentir des émotions telles que :

  • La joie
  • La tristesse
  • La peur
  • L’insécurité
  • La rancœur
  • L’attachement
  • Le désintéressement
  • Le stress

Détrompez-vous, car il ne s’agit pas de grossesses pathologiques. L’enfant s’imprègne plutôt des diverses émotions puis se les attribuent. Étant donné que l’enfant n’a aucune idée du monde qui l’entoure, il se sent seul et responsable de tout ce qu’il ressent. Il persiste donc pendant la petite enfance cette connexion entre la mère et l’enfant.

Une future maman doit savoir que tant que les empreintes émotionnelles demeurent inconscientes et incomprises, elles impacteront sa vie. Pour faire simple, ces dernières pourraient même manipuler les futures mamans à leur insu. D’où l’intérêt de participer à des thérapies abordant ce sujet.

S’exprimer à haute voix ou avec son cœur

La sage-femme poursuivait en demandant aux autres les émotions qu’elles ressentent. La participante la plus septique pris la parole et dit Que sa grossesse actuelle n’était pas voulue. Puisqu’elle ne l’a découvert qu’à 4 mois, elle et son conjoint ont décidé de garder l’enfant. Cette dernière ajouta qu’elle se sent perdu et n’a plus aucun repère.

Cela signifie que pendant ces 4 mois, elle n’a pas communiqué avec son bébé. Par conséquent, aucun lien n’a été établi entre la mère et l’enfant. Au cours de cette période le futur enfant a dû se sentir seul. Afin de réparer cette erreur, il n’est pas question d’effectuer une visite prénatale. Il est plutôt nécessaire que la mère dise à son enfant : « j’ai ignoré toute communication avec toi car je ne savais pas que tu étais là ». Cela devra se dire à haute voix ou tout bas au plus profond de soi. Ainsi, l’enfant bénéficiera de la protection maternelle émotionnel dont il a besoin. Une fois encore, il ressort que la grossesse ne se limite pas que sur le plan de la physiologie.

Il faudrait savoir qu’une femme n’ayant pas décider de choisir sa maternité est en danger. En effet, les grossesses accidentelles ou non désirées sont susceptibles d’engendrer des empreintes émotionnelles puissantes. C’est d’ailleurs ce qui cause des traumatismes qui plus tard provoquent chez l’enfant le ressentiment de ne pas avoir le droit d’exister. Les mères ayant penser à une interruption volontaire de leur première grossesse et qui n’ont établi aucun lien avec leur bébé engendrent par la suite des individus qui culpabilisent ou qui restent en retrait.

Vous ne devriez pas paniquer car cela est réversible. Il suffit que la mère dise à son enfant : « ce n’est pas de toi que je ne voulais pas, mais plutôt de la situation que l’arrivée d’un bébé provoquera. En réalité, j’étais étudiante, j’étais déjà mère de 2 enfants etc ». Cela favorise le bon déroulement de la grossesse et renforce le lien affectif et d’attachement mère-enfant. Les diverses explications de la sage-femme ont suscité différentes réactions chez les participantes. Certaines étaient confuses alors que d’autres avaient des questions pertinentes.

S’exprimer à haute voix ou avec son cœur

L’expérience s’est poursuivie avec la participante suivante qui raconta son histoire. Cette dernière a fait une fausse couche malgré le suivi médical. Puisqu’elle est une nouvelle fois enceinte, elle a peur que cela recommence. Par conséquent, au cours du premier trimestre de grossesse, elle s’est renfermée sur elle-même et n’a établi aucun lien avec le bébé. Cela fait naître chez elle de la culpabilité puisqu’avec le premier enfant, elle l’avait fait dès les premières semaines. La sage-femme lui recommande donc de parler avec son bébé. Selon elle, la participante devrait dire à son enfant : « Je n’ai pas été connectée à toi parce que j’avais peur que tu ne restes pas. Mais cela ne veut pas signifier que je ne t’ai jamais aimé ».

Ce qu’il faut retenir

Il ne suffit pas de prendre conscience de la capacité de l’enfant à ressentir les émotions des futurs parents. Les pères et les mères sont censés établir un lien affectif avec le fœtus ou l’embryon présent dans l’utérus. Cela devra être fait jusqu’à ce que l’enfant devienne mature et décide de passer du ventre de sa mère au monde réel. Pour communiquer avec le bébé, la femme enceinte et son conjoint doivent parler au bébé in utéro, à voix haute ou tout bas.

Le 2e jumeau perdu

L’expérimentation ayant été réalisée avec ces femmes libérales a aussi porté sur le jumeau perdu. La sage-femme a donc interrogé ces dernières en vue de savoir si elles ont déjà entendu parler de ce concept. Ce fut le silence total dans la salle. L’experte poursuit en disant que sur huit grossesses, il y a forcément une qui démarre avec des jumeaux. Néanmoins, les chances que celle-ci arrive à terme sont faibles même en ayant participer à de nombreux suivis de grossesse. En effet, au cours de la grossesse, il peut arriver que la maman saigne et perde l’un des jumeaux car son fœtus s’est certainement décroché. Les obstétriciens chargés de suivre la grossesse ne disent rien en général. Le bébé ayant survécu pense alors que si l’autre est parti c’est entièrement de sa faute. Il est alors primordial de l’aider à guérir de cette problématique psychologique.  Si rien n’est fait, l’enfant grandit avec des croyances ainsi qu’une peur de dormir seul.  Lorsque ces nouveau-nés atteignent l’âge adulte, ils développent des comportements que même un psychanalyste pourrait traiter d’étranges.  

La sage-femme poursuit en prenant l’exemple d’un couple ayant subi la situation du jumeau perdu. L’enfant ayant survécu a grandi naturellement mais était incapable de construire une relation amoureuse durable. Au bout de quelques jours, il n’hésitait pas à se séparer de ses conjointes. En effet, selon les thérapeutes, celui-ci à grandement souffert de la disparition de son jumeau, ce qui explique qu’il préférait s’en aller le premier plutôt que de revivre une telle situation avec ses copines.  Son problème va donc au-delà d’une simple maladie atteignant son système nerveux. Cela est plutôt d’ordre psychique.

Cette unique illustration racontée par la sage-femme était choquante pour les femmes participantes à cette expérimentation.  L’une d’entre elle ne semblait pas être bouleversée par cette histoire. Celle-ci prit la parole et raconta la sienne. En effet, elle a un petit garçon de 3 ans ayant perdu son jumeau à 7 mois de grossesse. Malgré que la grossesse ait été suivie par un excellent service de gynécologie, il n’a pas pu rester. Ayant réalisé un examen prénatal, la femme avait fini par comprendre que ce jumeau n’était pas stable et qu’il y avait des risques de le perdre.

Le 2e jumeau perdu

 Pour résoudre ce problème, l’experte recommande à cette dernière de parler directement à son garçon ayant survécu. Elle se doit de lui adresser le message suivant : « Durant 7 mois, tu avais été côtoyé par quelqu’un. Celui-ci était c’est simplement venu remplir sa mission, celle de t’aider à t’installer dans mes entrailles. Une fois sa tâche accomplie, il est reparti ».

 Une autre participante prend la parole et affirme qu’elle et son conjoint vont devenir parents grâce à la fécondation in vitro. Elle explique qu’il lui a été implanté à la base 2 embryons mais qu’un a disparu. Elle demande alors si cela est suffisant pour parler de jumeaux perdus.

L’experte répond en disant que 3 jours suffisent pour faire naître l’empreinte des jumeaux perdus. Selon cette dernière, il n’est pas nécessaire de le révéler au jumeau ayant survécu. Néanmoins, cela s’impose aux mamans lorsqu’elles remarquent des comportements atypiques chez l’enfant une fois qu’il devient adulte. Il pourrait s’agir de la peur de dormir seul, de la peur de sociabilisation…

 Si par exemple l’enfant a peur de dormir seul, vous devriez lui raconter l’histoire de ce petit garçon de 10 ans qui prenait place dans le lit de son petit frère. Celui-ci faisait le même rêve dans lequel la fenêtre de la chambre s’ouvrait et quelqu’un s’envolait vers les cieux.  C’est là un conseil à mettre en œuvre et qui pourra aider votre garçon avec ses problèmes infantiles psychiques.

Ce qu’il faut retenir

L’empreinte émotionnelle prend également en compte les jumeaux et précisément l’individu n’ayant pas survécu.  La mortalité de celui-ci impact psychologiquement l’autre fœtus dans le milieu utérin. Cela le hante du jour de sa sortie dans la salle de naissance jusqu’à l’âge adulte.  Pour lui éviter tout trauma psycho, il est nécessaire que la mère lui apporte la protection maternelle et infantile dont il a besoin. Il suffit que la maman dise le message lui stipulant que toute la culpabilité qu’il porte en lui n’est pas de sa faute.  Cela suffit pour qu’il s’apaise.

L’empreinte émotionnelle par-delà les générations

L’empreinte émotionnelle par-delà les générations

La sage-femme n’est pas au bout de ces révélations en ce qui concerne l’empreinte émotionnelle que peuvent laisser les enfants. En effet, les femmes en préparation à la naissance de leur enfant doivent savoir que pendant et après l’accouchement, il est possible d’hériter des émotions des générations antérieures. Cela peut se produire que l’enfant soit prématuré ou qu’il parvienne à se développer complètement pendant la grossesse. Ainsi, cela fait sens car si un nouveau-né a la capacité de percevoir ce que ressent sa maman, il n’y a rien d’étonnant que cette dernière puisse vivre les émotions de sa mère ou grand-mère.

 La sage-femme prit l’exemple d’une mère proche de sa date d’accouchement. Malgré les séances de préparation à la naissance du bébé, cette dernière avait des inquiétudes. Elle paniquait à l’idée de ne pas pouvoir donner naissance à son enfant dans la salle prévu à cet effet car elle n’est pas pourvue de fenêtre. Perplexe, la sage-femme décide d’en savoir davantage sur les circonstances de la naissance de sa patiente. Cette dernière lui raconte que selon sa mère elle serait venue comme une lettre à la poste.

N’ayant rien compris de cela, la sage-femme contacte la mère de la patiente pour en savoir davantage. D’après cette dernière le gynécologue accoucheur n’était pas arrivé dans les temps alors que le bébé voulait sortir. Les sages-femmes présente sur les lieux à l’époque empêchaient la sortie du nouveau-né et du placenta.  Par conséquent, il est aisé de comprendre que la patiente a hérité de cette émotion car l’absence de fenêtres se traduit par ce qui s’était passé au cours de sa naissance.  Dès lors qu’elle en a pris conscience, Ces inquiétudes ont disparu.

Ce qu’il faut retenir

Il est essentiel d’éclaircir les choses avec les personnes en attente d’accoucher. En effet, ces dernières sont susceptibles de développer les angoisses ou encore des sentiments et émotions auxquelles leur ancêtres avaient été sujets. En mettant cela en exergue, la future maman parvient à se calmer et reprend ses esprits.  Cela offre aussi l’avantage de couper les liens avec les générations à venir. Ainsi de telles situations ne se reproduiront plus. Si rien n’est fait, une femme est susceptible d’accoucher à 7 mois juste parce que sa mère ou encore une autre femme de sa famille a perdu son enfant à 8 mois de grossesse.

Cela expliquerait pourquoi elle voudrait inconsciemment mettre son bébé au monde avant l’âge que sa conscience lui indique comme un danger.  Par ailleurs, de nombreux exemples illustrent qu’un couple qui se sépare, une fausse couche ou encore la disparition d’un enfant au cours d’une précédente génération peut impacter négativement l’affaire utilité de la suivante. Cela se produirait donc de manière inconsciente. Pendant votre grossesse, ne dites jamais les phrases telles que : « je ne veux pas de bébé, cette grossesse n’a aucune chance d’arriver à terme, notre foyer ne supportera pas l’arrivée de cet enfant ».

En somme, l’empreinte émotionnelle ne doit pas être prise à la légère. Celle-ci est susceptible de survenir de diverses façons. En effet, le bébé est capable de ressentir les émotions de sa maman même en étant dans le ventre. Par ailleurs, il est primordial d’établir un lien avec celui-ci, car cela lui permet de se sentir moins seul. C’est également le meilleur moyen pour qu’une grossesse se déroule convenablement. La notion de jumeau perdue ne doit pas être négligée en matière d’empreinte émotionnelle. Il est primordial d’y prêter attention afin de résoudre rapidement le problème de ressenti générationnel. Cela devrait être pris en compte lors d’une grossesse.

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